Avant de choisir un design en particulier, vous devez savoir qui est votre audience cible. Pour qui faites-vous ce site? Est-ce pour de jeunes personnes pressées à la recherche d’une bonne recette? Si c’est le cas, il serait sans doute intéressant d’utiliser un design où il est possible de mettre plusieurs photos pour donner faim à vos visiteurs. Est-ce plutôt pour des clients potentiels oeuvrant dans des professions libérales? Pensez à inclure un endroit où vous pouvez mettre des recommandations d’anciens collaborateurs. Bref, lorsque vous regarderez les designs, vous devez absolument en prendre un qui saura plaire à votre clientèle cible, que ce soit par le look ou bien par les couleurs choisies. Sachez que vous pouvez aussi modifier tous les éléments du design au besoin. Par ailleurs, pensez à faire un site web accessible à tous en veillant à ce que la taille du texte d’un minimum de 16 pxl. Ainsi, les personnes âgées ou malvoyantes pourront naviguer facilement sur les différentes pages.
De visiteurs anonymes à client potentiel
When, while the lovely valley teems with vapor around me, and the meridian sun strikes the upper surface of the Plus décisif que l’apparence graphique de votre site web (et de son potentiel effet waouh) est le degré de corrélation perçu par vos visiteurs entre, d’une part, ce qu’ils sont en train de chercher et, d’autre part, ce que votre site web a à offrir. Si le visiteur est arrivé depuis Google, il vient fort probablement de faire une recherche avec une intention concrète. Dans 80% des cas, il est à la recherche d’informations. Il a une question ou un problème à résoudre. Lorsqu’il atterrit sur votre site, il va évaluer en quelques secondes si le contenu de votre site web correspond ou répond à ce qu’il cherche. S’il décide que oui, il va rester et commencer une visite plus approfondie. S’il décide que ce n’est pas le cas, il retourne chez Mother Google pour suivre d’autres liens vers d’autres possibilités..
Un bon site web est un site web qui sait comment conserver le visiteur. C’est ce que l’on appelle (dans la langue webinoise du marketing) un taux de rétention, qui est le contraire du taux de rebond (bounce rate en anglais).
Le problème est qu’il ne suffit pas que votre site web contienne des éléments qui répondent aux intérêts du visiteur. Il faut également que ce dernier s’en rende compte en moins de 10 secondes. C’est pour cette raison qu’il est primordial qu’il puisse s’orienter très rapidement dans le contenu et la navigation du site. Dans cette perspective, le rôle de la page d’accueil est fondamental. Elle doit permettre à un nouveau visiteur de comprendre en quelques secondes le propos du site web entier et accéder, par des liens intégrés dans une logique de navigation visuelle, aux grandes sections de votre activité ou de votre offre. Le rôle essentiel de votre page d’accueil est de décider le visiteur à cliquer sur un lien pour entrer plus avant dans les contenus de votre site web. Elle constitue une sorte de hall d’entrée.
La réflexion sur l’organisation spatiale de vos contenus, leur structuration et leur intégration dans une logique de navigation cohérente et facilement appréhensible par un nouveau visiteur constitue le cœur de ce que nous appelons l’ergonomie sémantique. Le terme ergonomie vient étymologiquement du grec ancien ἔργον (travail) et νόμος (loi). L’ergonomie, c’est donc la loi du travail, les règles permettant un travail plus fluide, plus efficace. Traditionnellement, l’ergonomie est une science appliquée à l’environnement de travail. C’est un concept qui s’est développé depuis l’ère de l’industrialisation (XIXe siècle). Dans le contexte du web, l’ergonomie fait référence en particulier à la qualité des éléments de navigation et à l’expérience réelle des utilisateurs du site web.
Nous l’appelons ergonomie sémantique parce qu’un site web est essentiellement constitué de contenus textuels et visuels qui véhiculent du sens, un message. Si l’ère industrielle était caractérisée par la production efficiente d’objets et de produits, nous vivons aujourd’hui dans un autre paradigme. Pour la plupart d’entre nous, le cœur, l’essence de notre travail a trait au traitement, la structuration et l’enrichissement de l’information. C’est le cas du comptable. De l’avocat. De la secrétaire. C’est le cas du taxateur des impôts et de l’ingénieur. Chacun traite de l’information, la transforme, la synthétise, à moins qu’il ne soit occupé à créer de nouvelles informations. Nous sommes assis du soir au matin devant nos ordinateurs (le terme vient de l’idée « d’ordonner » et créer de l’ordre; cf. la très intéressante notice étymologique sur la page Wikipédia). Du soir au matin, nous cliquons sur des icônes, cherchons des informations, écrivons des emails…